« Je travaille au sol, pied nus, dans mon grand et lumineux atelier, créant librement, sans limite de geste ou de dimension. A mes côtés, les nuances de couleurs s’amoncellent sur le plancher… »
Une fois la composition réalisée, par friction et sous l’action de l’eau, du froid et du chaud, les écailles des fibres de laine s’ouvrent et s’incrustent dans la soie pour se transformer en un textile non-tissé, un feutre fin et résistant.
Des œuvres capables de traverser les siècles, tout comme les tapisseries d’Aubusson, l’atelier se nourrissant au quotidien de la tradition séculaire où il est implanté.